Problématiques collectivités

Le transport et la mobilité

« Aujourd’hui, ce ne sont pas les gros qui mangent les petits, ce sont les rapides qui dépassent les lents. »

Ce bon mot s’applique aux déplacements !

Aujourd’hui, les jeunes sont de plus en plus connectés, (les seniors aussi !), avec leurs mobiles. Avec cet outil, ils sont en capacité de trouver, en temps réel, les meilleurs solutions de déplacement.

  • Le service transport dispose d’un « service information voyageurs » connectable pour une information en temps réel.
  • Le co-voiturage fonctionne au niveau local.
  • Les services « transport à la demande » se développent.
  • La location au coup par coup de véhicules ou vélos est en voie de développement.
  • L’identification de trajets à réaliser est facile pour le compléter, si nécessaire, à la marche à pieds.  

À la collectivité, responsable de la mobilité, et à ses prestataires, de s’adapter, mieux, d’anticiper sur les conséquences de ces pratiques.


Le transfert de routes, d’une collectivité à l’autre

Le département est, encore aujourd’hui, la collectivité de référence sur la route.

Depuis les lois de décentralisation, et leurs dispositions d’application, cette collectivité a pris le relais des services de l’État.

Cette compétence n’a pas été transférée à la région, même si le sujet a été d’actualité ces dernières années.

Demain, qui va gérer les routes ?

  • Les métropoles, c’est sûr.
  • Entre les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) et le département, quel équilibre sera trouvé ?

Nous sommes à l’aube de transferts qui vont générer de nouveaux modes de gestion des routes, sur des périmètres différents, avec des collectivités au fonctionnement différent.

Le problème de la gouvernance résolue, avec quel savoir-faire ? et avec qui gérer ?

 

La mobilité demain : réflexion sur les évolutions possibles

Trois éléments vont venir impacter notre mobilité dans les années à venir :

  • les Z.F.E (zones à faible émission) en ville vont restreindre fortement la capacité de circulation des véhicules.
  • le renouvellement du parc automobile et le changement de motorisation (la fin de vie du moteur atmosphérique !).
  • les aménagements pour une mobilité « plurimodale » en ville et dans les territoires.

Est-ce que ce sont les trois seules données ?
À quelle vitesse vont-elles avoir un impact ?
Comment les Français vont-ils accepter une évolution de leurs habitudes de déplacement ?
Chacun a sa réponse, et collectivement, nous n'avons pas toutes les réponses !

 

Le béton vert est-il pour demain ?

La fabrication du béton serait aujourd'hui responsable de 6 % des émissions de CO2 au niveau de la planète.

Peut-on le décarboner ?

C'est un réel enjeu, au même titre que l'acier et l'automobile.

Décarboner sa fabrication, c'est dans un premier temps agir sur l'énergie utilisée pour sa fabrication.

Mais ceci est insuffisant, il nous faut ensuite trouver des solutions pour 70 % de la production de CO2 restant, et c'est la plus compliquée !

Les start-up (outre-Atlantique surtout) cherchent dans plusieurs directions ; entre autres : piéger du CO2 dans le béton pour qu'il ne s'évade pas dans l’atmosphère est aujourd'hui la piste la plus avancée.

Comment motiver les acteurs de la construction pour évoluer dans ce domaine ?

  • il n'y a pas d’intérêts financiers à court terme !
  • c'est un investissement sur l'image du fabricant et de la profession.

En attendant, certains spécialistes estiment que l'obtention d'un béton neutre en carbone entraînerait un surcoût :

  • de 30 % du prix du béton,
  • de 3 % du prix de la construction.
 

Date de dernière mise à jour : 13/10/2021